Originaire de Taïwan, Pascale Yuping Lee a vécu à Dubaï, Pékin et Séoul avant de jeter l’ancre en famille à Paris, depuis 2020. C’est d’ailleurs la capitale qui l’a inspirée pour réaliser le carnet de voyage qu’elle présente au Rendez-vous International du Carnet de voyage, « Le temps d’une flânerie (à Paris et ailleurs) » (auto-édité). L’artiste a commencé à dessiner en autodidacte lorsqu’elle a découvert la pratique du carnet de voyage et de l’aquarelle, il y a une dizaine d’années.
Que présentez-vous au Rendez-vous International du Carnet de Voyage ?
Je présente mon livre, « Le temps d’une flânerie (à Paris et ailleurs) », recueil de mes 4 dernières années à Paris. Depuis 2020, je me suis installée en famille dans la capitale. C’est un état des lieux de mon intégration à Paris, de mes découvertes, de cette nouvelle vie. C’est un voyage intérieur, personnel. J’ai essayé de montrer à travers mon regard d’étrangère, le Paris que je ressens, que j’aime. Ce sont des balades quotidiennes, des scènes de vie. J’aime m’installer dans les jardins, regarder les gens.
Est-ce qu’une rencontre à Paris vous a particulièrement marquée ?
Une fois je me suis installée sur le quai de scène pour dessiner Etienne Marcel. Un papa et son fils sont passés par là, on a engagé la conversation sur le dessin sur le vif, sur mes origines et à la fin sur l’histoire d’Etienne Marcel. Les Parisiens ou les Français ne viennent pas vers moi mais avec les enfants, ça casse la timidité, c’est bien !
Quel matériel avez-vous utilisé pour faire ce carnet ?
De l’aquarelle et mes crayons.
Je vous donne un billet sans retour, où allez-vous ?
Récemment, j’ai découvert la Grèce, donc je m’installerais dans une île en Grèce. Je trouve que la vie y est tellement agréable. Les habitants profitent de la vie paisible, ils sont bienveillants. Les paysages et le soleil, les contrastent des lumières me plaisent. Je sens que je peux faire plein de dessins.
Quel est votre coup de cœur du festival ?
Antoine Bataille. Je suis aquarelliste, coloriste donc à l’opposé de lui. Il réalise un travail en noir et blanc tout simple, très puissant, c’est de la poésie.