LHEZ PHILIPPE

Phiippe Lhez, né le 18 Janvier 1953 à Tarbes. Ecole primaire chez les frères des écoles (St Vincent) de Bagnères de Bigorre, collège et lycée Victor Duruy de Bagnères jusqu’en 1973 date à laquelle j’obtiens mon baccalauréat de série philosophie/lettres.

Un peu de temps a passé et à partir d’août 1995 je deviens illusatreur.

Dans tout ce parcours l’activité picturale est présente, sous des formes ou des intensités diverses mais toujours présente. Peut-être que mes jeunes années sont celles de l’obsession du polissage, du ponçage, il existait chez mes parents un petit atelier avec des outils de menuiserie, il y avait également du buis, et je passais de très longues heures à poncer des morceaux de buis dont je faisais de petits objets décoratifs ou utiles. Dans le même temps, le dessin était présent, soit dans l’activité scolaire, soit dans le loisir, mais toujours un dessin soigné, avec je crois, assez vite un souci d’élégance, de soin…Si j’ai toujours, par ma formation littéraire, eu le goût des mots, des idées, j’ai toujours eu aussi le goût du geste pur, l’aquarelle pouvait très bien exprimer ces deux tendances, ces deux pôles de ma quète. J’ai donc très vite eu accès à mes premiers tubes d’aquarelle, ramenés par ma mère de chez Mr.Badbadian à Tarbes.

Ma formation est pour l’essentiel personnelle, cette période n’avait pas encore vu l’éclosion des si nombreux cours d’aquarelle que nous connaissons aujourdh’ui. Peu de personnes pratiquaient l’aquarelle, ou ne le criaient pas sur les toits, ou n’auraient pas su faire partager leur connaissances. Il fallait donc travailler seul à partir d’une maigre iconographie, quelques rares ouvrages de technique de l’aquarelle, quelques journaux comme <<l’illustration>>; J’ai tout de même vu mes premiers originaux de W.M. Turner à Bordeaux dans les années 80. Je fréquentais l’école des arts de Tarbes ou étaient organisés pour les <<Auditeurs libres>>, des séances de nu. J’y mettais de l’ardeur, de l’enthousiasme, du travail pour tout dire, j’y ai appris beaucoup. Le dessin perspectif (qui m’a beaucoup fait vivre) je l’ai appris tout seul, par goût. Mes premières expositions datent des années d’après le bac, souvent dans des locaux loués saisonnièrement; Je mesure aujourd’hui ce que je dois à mes premiers acquéreurs!

Lorsque je compris que mon attrait vers une peinture figurative exécutée à l’aquarelle m’éloignait rédibitoirement de la pratique contemporaine et institutionnelle du métier d’artiste, j’ai conçu que j’étais probablement illustrateur. Ceci me permettait de réintégrer les mots, et les idées, dans ma pratique. J’ai eu le bonheur, depuis 1983 de travailler pour plusieurs éditeurs dont les plus important en France : Gallimard, mais aussi pour Milan, pour Gulf-Stream, Pin à crochets, Privat, etc…

J’ai fait l’acquisition depuis 2006, rue Victor Hugo à Bagnères de Bigorre d’un lieu qui est mon atelier d’hiver et mon lieu d’exposition estival.