Il faut aller voir

En tête-à-tête avec Pascal Meusnier

Autodidacte, Pascal Meusnier croque l’architecture, la montagne, les vieilles voitures, les épaves de bateaux et a une prédilection pour ce qui raconte une histoire. Il fait partie des Urban Sketchers de Genève.

Que présentes-tu au festival ?

Je viens présenter mes carnets réalisés durant mes voyages et séjours en France lors de randonnées pédestres, comme le chemin de Stevenson, Saint-Jacques-de-Compostelle et un trek de 3 semaines au Népal, effectué en novembre 2024.

Pourquoi partir au Népal ?

J’aime les pays himalayens et la culture tibétaine, la religion bouddhiste. L’atmosphère du voyage, les paysages me plaisent. J’y ai vu des constructions qu’on retrouve au Maroc, en pierres sèches. J’ai une prédisposition à dessiner les veilles pierres, ce qui est ancien comme les veilles voitures, tout ce qui a une histoire.

Quelle est ta méthode de travail ?

En amont, j’ai toujours une phase de préparation du voyage. Sur place, je réalise beaucoup de dessins et je « rattrape » les dessins le soir. Après le voyage, c’est la phase « carnet de voyage », je fais des dessins d’après mes photos. Donc au lieu de durer 3 semaines, le voyage dure 6 mois !

Et tu n’as pas été le seul à dessiner lors de ce voyage.

Un moine avec qui j’ai discuté m’a dessiné. Il devait me faire un portrait et il a fait une caricature de moi (ndlr que vous pouvez voir en photo dans cet article).

As-tu un prochain voyage en préparation ?

Je travaille sur un trek au Maroc en juin 2026, la grande traversée du Haut Atlas. Un carnet sera réalisé à la suite de ce voyage. J’ai déjà commencé à faire un pré carnet sur ma préparation.

Qui est ton coup de cœur du festival ?

Vivi Navarro, j’aime son style de dessin.

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