En tête-à-tête avec Kristina Matveeva

Dessinatrice urbaine et analyste de données, Kristina Matveeva s’inspire des villes, de ses réflexions et des espaces méconnus pour nourrir son travail artistique. Son travail couvre plus de 15 pays et explore les lieux, la routine que nous avons au quotidien, qu’elle retranscrit dans des journaux visuels et des fanzines de voyage.

As-tu une formation artistique ?

Je n’ai pas suivi de formation artistique officielle. Je suis une artiste amatrice. J’ai suivi des cours en ligne, notamment sur l’aquarelle. J’ai commencé comme aquarelliste, je me suis lassée et je me suis tournée vers le croquis urbain.

Qu’exposes-tu au Rendez-vous International du Carnet de Voyage ?

J’expose un carnet que j’ai autoédité « Round and about Saudi Arabia » qui retrace 2 années passées en Arabie saoudite. Ce carnet contient des croquis sur mon expérience dans ce pays. Nous sommes arrivés en Arabie saoudite pour le travail de mon mari et avons traversé le pays.

Est-ce que dessiner est un passe-temps pour toi ?

Le dessin est devenu plus qu’un simple passe-temps. Je travaille dans l’informatique. Je peux fermer mon ordinateur portable et commencer à vivre une autre vie, plus créative grâce au dessin.

Quelle est ta méthode de travail ?

Je dessine tout sur place que ça soit en 30 minutes ou en 2 heures. Je colle aussi des choses sur mon carnet comme des packagings.

J’ai vécu dans 5 pays et change fréquemment de lieu de vie. Quand j’arrive dans une nouvelle destination, habituellement je recherche une communauté de dessinateurs ce qui me permets de rencontrer de nouvelles personnes. Ce qui a été le cas en Arabie saoudite, et pendant deux ans, nous ne nous sommes pas quittés. J’aime rencontrer de jeunes auteurs. J’aime voir comment ils se réunissent et créent de nouveaux projets.

As-tu un projet projet de voyage ?

Peut-être en Suède pour naviguer car mon mari sait conduire un bateau.

Qui est ton coup de coeur du 25ème Rendez-vous International du Carnet de Voyage ?

Eleanor Doughty, ses couleurs vives, ses scènes inhabituelles, ses superpositions et son approche mixte captivent mon attention.