L’Espagnol Diego Garcia Mejuto est architecte de formation et professeur d’urbanisme au Royaume-Uni. Il utilise le dessin pour mieux comprendre les lieux, les gens et les environnements. Il entre en relation avec le monde d’une manière plus lente et éthique.
Comment t’es-tu lancé dans le dessin ?
Enfant, je dessinais tout le temps. Pendant le Covid, je me suis mis à dessiner ce qui m’entourait comme les arbres.
Qu’exposes-tu au 25ème Rendez-vous International du Carnet de Voyage ?
Je présente notamment un carnet sur le « Vietnam » (autoédition) à la suite d’un voyage de 2 semaines dans le nord et le centre du Vietnam, en 2023. Ce carnet est basé sur 3 principes : se concentrer sur le processus et non sur le résultat, utiliser à la fois des images et du texte, et être honnête avec ce qu’on voit et pense.
Dessines-tu in situ ?
Je dessine tout sur place, je n’utilise pas de photos et parfois je dessine de mémoire.
Le dessin t’a t’il permis de faire des rencontres ?
C’est intéressant de voir comment le dessin peut rapprocher les gens. Au Japon, dans un restaurant par exemple, je dessinais à l’extérieur et le propriétaire est venu me voir.
As-tu un prochain voyage de prévu ?
Non, pas pour le moment. Je suis espagnol et je vis au Royaume-Uni, une culture différente de la mienne. On n’est pas obligé de voyager pour faire des rencontres et se parler.
Qui est ton coup de cœur du festival ?
Christophe Pons Capitaine, pour la force de ses peintures, ses dessins, ses recherches textuelles. On voit vraiment qu’il prend des risques en dessinant !



