En tête-à-tête avec Bernard Guérin
Plasticien, l’émotion l’inspire. Bernard Guérin capte le vivant via le portrait africain et le modèle
Laurent Cheze est un ancien naviguant d’Air France (qui a voyagé avec François Mitterrand au Vietnam) parti vivre plus d’1 an à l’île Maurice d’où il a ramené son carnet de voyage « Ile Maurice ». Il présente ce carnet à la 24ème édition du Rendez-vous International du Carnet de Voyage, à Clermont-Ferrand.
Que présentez-vous au Rendez-vous International du Carnet de Voyage ?
Je présente un carnet intitulé « Ile Maurice ». C’est une île avec une diversité culturelle et patrimoniale importante. L’île Maurice a été hollandaise puis « île de France » et au cours d’une bataille navale, elle est devenue anglaise. Cette diversité est intéressante à découvrir. On la retrouve dans l’architecture coloniale, dans la culture hindoue et dans sa façon de vivre.
Combien de temps êtes-vous resté sur l’île ?
J’y suis resté plus d’un an. On rencontre à tous les coins de rues des gens et des choses à découvrir, tout comme en France, tout comme ici au Rendez-vous International du Carnet de Voyage.
Qu’est-ce qui vous a marqué sur l’île ?
La population est d’une extrême gentillesse. Elle est marquée par l’histoire des « coolies » (qui veut dire travail en tamoul), c’est de la main d’œuvre bon marché qui à l’époque, est venue d’Inde. La communauté indienne est importante à l’Ile Maurice.
Depuis combien de temps vous n’étiez pas venu au festival ?
Ça faisait 9 ans, depuis 2015, que je n’étais pas venu et c’est ma 6ème participation au Rendez-vous International du Carnet de Voyage. C’est Michel Renaud qui m’a fait venir la première fois au festival pour mon premier carnet édité sur Collioure. Je postule tous les ans !
Je vous donne un billet sans retour, vous allez où ?
Au Japon, c’est un des pays qui m’a le plus marqué dans ma vie de naviguant. J’y retourne en 2026.
Quel est votre coup de cœur du festival ?
Sonia Privat car je l’adore, avec Dan son compagnon, ce sont deux grands voyageurs. J’aime aussi beaucoup Stefano Faravelli. J’aime tous les voyageurs du festival qui ont chacun un charme différent.
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