Il faut aller voir

En tête-à-tête avec Nicolas Loustalot

Rencontre au coeur du 23ème Rendez-vous International du Carnet de Voyage avec Nicolas Loustalot, qui nous emmène dans un voyage au cœur de 10 phares afin de nous montrer la Bretagne autrement.

Comment es-tu devenu dessinateur ?

Je fais ce travail d’artiste, auteur, à temps partiel.

A l’adolescence, j’ai commencé par la BD puis je me suis lancé dans la peinture. J’achetais des carnets de voyage à 18/20 ans mais je n’ai eu l’idée que plus tard de faire mes propres carnets. Je me suis lancé assez tard au final dans le carnet de voyage.

Que présentes-tu au festival ?

J’expose un projet en Bretagne qui s’appelle « Phares Ouest » (autoédition). J’ai fait le tour des côtes bretonnes et vu de nombreux paysages, des architectures différentes. Je cherchais des points d’ancrage et j’ai eu l’idée d’isoler 10 phares le long des côtes.

Pourquoi avoir voulu partir à la recherche des phares ?

Pour moi, les phares sont symboliques de la Bretagne, c’est un peu le point qui relie la terre et la mer. C’est intéressant de tourner autour des phares, ce sont des lieux emblématiques.

Quel est ton phare coup de cœur ?

Mon phare coût de cœur est celui de la Pointe Saint-Mathieu qui a une vue sur l’océan et sur la fin de l’arête de Brest. Il est un peu isolé, dans un ensemble architectural avec une église. Il n’y a pas beaucoup d’habitations autour. Sa situation me plaît et esthétiquement, il est particulier, blanc, cylindrique.

Est-ce qu’il y a eu une rencontre marquante durant ce voyage ?

Il y a eu plusieurs rencontres marquantes sur la route notamment. Je repense à un motard qui faisait le même périple que moi mais dans l’autre sens. On s’est croisé au Cap Fréhel ; il faisait des photos, moi des croquis.

Tu es membre du collectif Urbain Sketchers Nantes. Que t’apporte cette communauté ?

J’ai rejoint les Urbain Sketchers Nantes il y a 3 ans afin de dessiner en groupe car je dessinais seul. Quand je suis parti à la recherche des phares j’étais seul et ça m’intéresse aussi de dessiner avec d’autres personnes. Le collectif USK Nantes, c’est une découverte de cœur, c’est une communauté à laquelle je suis attaché et je fais même partie des organisateurs. Nous organisons d’ailleurs une rencontre nationale les 18, 19 et 20 mai 2024, à Nantes. Il y a des amateurs, des professionnels, il y a un vrai mélange des genres et c’est gratuit.

Je te donne un billet sans retour où vas-tu ?

J’irai en Italie, en Toscane notamment, à côté de Sienne. C’est un pays de cœur depuis mon adolescence.

Quel est ton coup de cœur du festival ?

Arnaud de Meyer, c’est un urban sketcher. C’est un architecte, j’aime beaucoup sa façon de dessiner l’architecture, sa façon de mélanger la couleur, le noir et blanc dans son dernier livre, les traits humoristiques. Il est juste dans ses proportions et j’aime son lâché dans le trait. En plus, c’est quelqu’un de très sympathique.

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